Notes

1 Lorcerie, 1999.

2 Conseil de la famille, 1995 ; Claes, M. et Comeau J., 1996 ; Montandon C. et Perrenoud P., 1994.

3 � ce chapitre, Estrela (1994, p. 37) relate une �tude datant de 1982, r�alis�e par Emmer et Evertson aupr�s de classes de la Junior High School aux �tats-Unis : les �bons organisateurs� y sont d�crits comme des enseignants �tablissant clairement les r�gles et donnant des directives pr�cises, explicitant pr�cis�ment ce qu'ils attendent � l'�gard des comportements des �l�ves, leur r�pondant de mani�re consistante, et utilisant plus fr�quemment les r�gles en situation d'indiscipline. En revanche, les professeurs qui sont de mauvais organisateurs utilisent des r�gles vagues, donnent des directives impr�cises, communiquent leurs attentes de fa�on ambigu�, r�pondent de fa�on inconsistante aux �carts des �l�ves

4 La p�dagogie institutionnelle est fond�e sur l�id�e de contrat n�goci�.

5 n : Marc, E., (1998 p.372.)

6 Dans le groupe autoritaire, il y a beaucoup de tensions, une forte frustration et un taux �lev� d�agressivit�. Les participants sont insatisfaits et oscillent entre l�apathie et la r�volte ; la violence se d�charge sur le mat�riel avec de nombreuses d�gradations ;
Dans le groupe d�mocratique, il y a moins de tensions, l�agressivit� est plus faible et peut s�exprimer sans exc�s. Le groupe est productif et la satisfaction �lev�e ;
Dans le groupe �laisser-faire� o� l�animateur laisse les jeunes se d�brouiller tout seuls, la tension et l�agressivit� sont tr�s fortes, les participants sont frustr�s par l�inefficacit� du groupe et particuli�rement insatisfaits.

7 l'�autoritaire strict� fait preuve d'inflexibilit�, soit dans sa communication � l'�l�ve et dans l'exigence d'un certain type de comportement de l'�l�ve, soit dans sa demande p�dagogique. Il rappelle les r�gles, menace de sanction et r�pression.

8 l'�autoritaire charismatique� affirme son irr�ductibilit� -suppos�e ou r�elle- et les r�gles sont accept�es sans discussion possible des �l�ves.

9 l'�autoritaire tyrannique� finit, en fin de compte, par laisser le groupe-classe s'autog�rer de fa�on sauvage et non pr�par�e. Le degr� d'explicitation des r�gles varie du p�remptoire non explicit� � la discussion d�bat.

10 l'�autoritaire indulgent� met en application avec fermet� des r�gles simples explicites, rappel�es et immuables, mais laisse appara�tre des signes d'indulgence parfois li�s au profil des �l�ves.

11 le �p�dagogue� fait passer son autorit� apr�s l'organisation p�dagogique et spatiale de la classe. Le respect des r�gles est exig� au nom de l'acquisition de connaissances, la r�solution de probl�mes, on observe alors une relativisation de l'espace formel de la r�gle.

12 le �d�mocrate�, qui d�l�gue son pouvoir, pratique g�n�ralement une p�dagogie non traditionnelle emprunt�e aux p�dagogies nouvelles. Les r�gles sont discut�es et explicit�es r�guli�rement en cas de d�bordement ou de conflit.

13 le �coop�rateur� efface l'aspect normatif au profit d'une entraide permettant une prise de conscience au sein du groupe qui est mis en situation de responsabilit� face aux r�gles de la classe.

14 Casanova (R.), Paris-X, Sciences de l'�ducation, 1996-1997. Une th�se de DEA est en cours.

15 Minist�re de l��ducation du Qu�bec, 1995. �La vie scolaire au secondaire, sondage aupr�s des �l�ves et des responsables de la vie scolaire�.

16 L'enqu�te porte sur un �chantillon compos� de 5 968 �l�ves du secondaire, p.27.

17 Meirieu, P. 1996, cit� par Martine Fournier, 1998.

18 MEQ, 1992. Le cadre g�n�ral et r�glementaire des services compl�mentaires, document d'information.

19 Il s'agit ici de distinguer une loi (ou une Charte) d'un r�glement. En effet, la premi�re traduit en termes de normes, les principes et les valeurs fondatrices de l��tablissement (son projet �ducatif), le second r�gle les modalit�s quotidienne du �vivre-ensemble�. Si l�on ne transige pas sur la premi�re, le second peut admettre une certaine souplesse d�application.

20 Meirieu Le temps de l'apprentissage dans l'espace scolaire: l'�colier entre le d�sir et la raison, http://www.entretiensnathan.com/intervenants/intervenant.htm

21 Dans un article du Monde diplomatique, 1998, http://www.monde-diplomatique.fr/1998/02/CASTORIDIS/10046.html.

22 Opus cit.

23 Kohlberg identifie trois paliers dans le d�veloppement du jugement moral, soit celui d�une morale pr�-conventionnelle, d�une morale conventionnelle et, finalement, celui d�une morale post-conventionnelle.

24 Au niveau conventionnel, les individus agissent conform�ment aux attentes de la soci�t� ind�pendamment des cons�quences qui en d�coulent.

25 Au niveau post-conventionnel, l'individu reconna�t le relativisme des valeurs et construit son propre r�f�rentiel (de valeurs) en fonction de principes valides ind�pendamment des imp�ratifs des niveaux pr�c�dents. � ce niveau, les individus s�engagent � promouvoir les valeurs qui ont pour but de faire le bien au plus grand nombre de personnes. �La d�mocratie peut ainsi �tre per�ue comme le meilleur syst�me politique, le meilleur contrat social�. (Alexandre Dumont Les stades de d�veloppement du jugement moral de Lawrence Kohlberg.)
http://www3.sympatico.ca/alexandre.dumont/kohlberg.htm

26 Au palier pr�-conventionnel, �l�individu d�termine l�orientation de son action en fonction de la punition ou de la r�compense qu�elle peut provoquer.

27 Voir � ce sujet: H�naire, 1986, p.55.

28 Voir Dictionnaire historique de la langue fran�aise.

29 La triangulation est une proc�dure de validation instrumentale et de validation th�orique qui consiste en la confrontation des donn�es recueillies � partir de plusieurs techniques. (Boutin, G. non dat� p. 50).

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