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Centre international de formation à l'enseignement des droits de l'homme et de la paix

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Rapport de la 1ère réunion internationale d’experts sur l'éducation aux droits de l'homm

Genève, du 3 au 6 décembre 2006

Thème
Le nouveau Conseil des droits de l’homme et les enjeux de l’éducation aux droits de l’homme

Table des matières | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | 11 | 12 | 13

 

Thèmes abordés
  • Expériences d’éducation et de formation dans les secteurs professionnels

Résumé de l’intervention Mme Cristina Sganga, Responsable de la formation, Fondation médicale pour les soins aux victimes de la torture

Fondée en 1985, cette Fondation soigne et réhabilite les survivants d’actes de torture et d’autres formes de violence organisée. C’est dans ce contexte qu’il faut assurer une formation adéquate aux professionnels qui interviennent auprès des victimes de la torture. Il convient également de sensibiliser l’opinion publique et les décideurs au sujet de la torture et de ses conséquences. Les États ont des obligations juridiques internationales face aux survivants d’actes de torture, notamment auprès des demandeurs d’asile et des réfugiés. Par ailleurs, les interventions de la Fondation prennent en compte les acteurs de proximité les juges, la police et les médecins, détenteurs d’autorité et de l’obligation de défendre les droits de personnes menacées. Il convient également de prendre en compte le contexte politique, d’induire une synergie entre les acteurs et de garantir la transparence des interventions. Par ailleurs, l’on peut s’inquiéter d’une certaine tendance à la privatisation de la formation en droits de l’homme.

Résumé de l’intervention de Mme Barbara Bernath, de l’Association pour la prévention de la torture (APT)

L’APT est une ONG basée à Genève. Elle fut fondée par un banquier Suisse et avocat, Jean-Jacques Gautier, en 1977. Son principal but est de prévenir la torture et toute autre forme de mauvais traitement inhumain et dégradant pour la personne humaine. Pour ce faire, l’APT contribue :

  • - à la promotion, à la transparence et à la redevabilité des institutions;
  • - à la mise en oeuvre de normes et de règles aux échelles internationale, régionale et nationale;
  • - au renforcement des pratiques de prévention des mauvais traitements dans le cadre du Protocole optionnel des Nations Unies à la Convention contre la torture.

À l’instar de la Croix Rouge, l’APT ne dénonce pas, mais coopère avec les autorités. Elle a collaboré, dans le cadre des orientations du Conseil de l’Europe, à la formation de la police du canton de Genève. L’APT a également produit un code de déontologie à l’intention des policiers de la région Afrique du Sud.

Résumé de l’intervention de Mme Cecilia Jimenez, Avocate internationale.

En règle générale, l’on peut observer que la pratique du droit est motivée tantôt par le sens de la justice, tantôt par l’appât du gain et aussi par la tentation du pouvoir. L’on peut aussi dire que le droit est à l’occasion davantage une entreprise qu’un levier de justice. Par ailleurs, il faut rappeler que les DH sont plus ou moins absents de la formation des avocats, ceux-ci étant de fait marginalisés. Ainsi, une fois devenu avocat et sans formation spécifique en DH, il est difficile de s’aventurer dans cette voie Pour sa part, la justice est instrumentalisée au profit d’intérêts politiques dans les pays où l’indépendance de la justice face au politique n’existe pas. L’intégration du droit international des droits de l’homme (DIDH) dans les curricula des facultés de droit s’impose ainsi que dans la formation continue des juristes. Il convient, par ailleurs, de recourir également à une approche militante pour que les cours suprêmes et autres entités juridiques prennent en compte le DIDH dans leur jugement.

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